Pratiques et variés, les accessoires de mode transforment un look, tel un coup de baguette magique.

Meilleurs alliés des femmes pressées, ces rehausseurs de tendance ont toujours le vent en poupe. Nous sommes les premières à en équiper nos dressings pour être au top en toute occasion et nous assurer d’avoir un look unique et à notre image.

En remettant au goût du jour le coup d’aiguille  de nos grands-mères, la petite marque Papa pique et Maman coud semble être tombée sur le filon gagnant : une production prudente, mais régulièrement renouvelée.

Après Paris, Biarritz, Rennes ou encore Strasbourg, l’enseigne séduit les Bordelais et s’installe dans l’une des artères commerçantes les plus courues de la capitale régionale : rue porte Dijeaux. Si les produits PPMC plaisent, c’est avant tout parce qu’ils traduisent des valeurs et un savoir-faire qu’aime mettre en avant la créatrice. 

« Petite fille, j’ai commencé très tôt à fabriquer plein de petits objets en tissu. Je cousais pour moi, ma famille et mes copines. Puis cela fut un moyen de financer mes études en vendant mes réalisations sur les marchés.»

Pour Nam Pham, initiatrice du concept, la couture a toujours été un fil rouge. A ses débuts, la dynamique franco-vietnamienne construit son image sur un produit phare : la barrette en tissu. Puis, la gamme s’étoffe peu à peu en proposant des chouchous, des serre-têtes, des bandeaux ou encore des nœuds. Chaque été pendant dix ans, la créatrice investit les marchés de Vendée. Le concept de Papa Pique et Maman Coud est né.

Pourtant c’est seulement en 1995 que l’enseigne verra officiellement le jour. A cette même époque, elle adopte un véritable virage stylistique et anime ses collections de tissus aux imprimés originaux tels que le vichy, l’écossais et les rayures. La marque de fabrique s’installe : des textiles fantaisies, créatifs et colorés qui changent à chaque saison. Loin de ses débuts sur les marchés de la Trinité sur Mer, la société crée désormais des emplois. Saisonniers au début, puis permanents. Une boutique voit le jour, puis deux. Papa pique et maman Coud rassemble aujourd’hui près de vingt lieux de vente sur toute la France. Même Barcelone est séduit par le concept.

Un développement qui ferait rêver plus d’un créateur mais qui repose pourtant sur une stratégie commerciale simple : maîtriser la qualité des produits, entretenir des relations de confiance avec ses partenaires et surtout garder du temps pour la création. Jouer sur l’intuition et le coup de cœur, telle serait la recette pour susciter l’adhésion des fashionistas ?